Tout le monde connaît l’histoire… à peu près.

Dom Juan est un séducteur.

Dom Juan est un infidèle.

Dom Juan est un libertin.

Dom Juan est un hypocrite.

Et Dom Juan a des comptes à rendre aux femmes, aux maris trompés, à son père et, finalement, à ce Dieu auquel il a décidé de ne pas croire.

Dom Juan est un mythe….

Dans notre vision des choses, Dom Juan et son valet Sganarelle se retrouvent plongés dans un univers construit et dirigé par quatre comédiennes qui endossent tour à tour tous les rôles des personnages qui tissent et resserrent la toile autour du séducteur impie.

Molière a classé son œuvre dans les « comédies » et c’est comme telle que nous la livrons au public, en respectant le texte original. Pour autant, cette pièce lumineuse comporte un dédale de couloirs bien sombres mais dans lesquels nous faisons en sorte que chacun trouve son chemin.

Et c’est bien ce double aspect « comédie-drame » qui a contribué à faire de Dom Juan une pièce majeure du répertoire.

« Castigat ridendo mores »