EKPHRASIS Ou le mécanisme d’Anticythère

Dans un musée silencieux, un veilleur de nuit solitaire dialogue avec les œuvres placées là. Celles-ci murmurent, faisant de la nuit une symphonie de souvenirs et de rêves endormis.

Dans cette lecture musicale colorée de slam et de poésie, la voix du veilleur, mêlée au son de la guitare, chante la mémoire, l’espoir et la mélancolie. L’écho de l’art, entre ombres et lumières, fait alors vibrer la nuit mystérieuse et profonde. On entend la révolte, la solitude, la souffrance de la guerre, la détresse d’un migrant, la beauté d’une mère…

Parmi les chefs-d’œuvre qui entourent le veilleur, un seul ne réagit pas : Le mécanisme d’Anticythère. Cela soulève question, pose le doute.

Un musée est-il un sanctuaire ? Ou une membrane fragile entre le réel et son image ?