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Crédit photo : Julien Gaspar-Oliveri
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Spectacles

  • FÉVRIER
  • 07 ven. | 20H30
  • 08 sam. | 20H30
  • 09 dim. | 16H00

Durée : 01h40

Tarif de 14 à 16€
  • Plein tarif : 16€
  • Tarif réduit demandeurs emploi : 14 €

Juste la fin du monde

Jean-Luc Lagarce

Production : ANTIBEA Comédie d'Antibes

Mise en scène : Julien Gaspar-Oliveri

Distribution : Franki Anemoli, Julien Bartolomei, Annabelle Charles, Catherine Le Dû, Charlotte Vivier

Après des années d’absence, un dimanche, Louis rend visite à sa famille pour annoncer sa mort. A la fin de l’après-midi, il repartira sans avoir rien dit.

Je rencontre l’écriture et les pièces de Jean-Luc Lagarce il y a dix ans, comme élève au conservatoire national de Paris. Après avoir travaillé et mis en scène J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne du même auteur, à Antibéa, il était évident de poursuivre cette aventure avec cette pièce profondément dense où les rapports familiaux sont exposés avec brutalité. Ils questionnent les sentiments d’abandon et de culpabilité.

Travailler sur un texte de Jean-Luc Lagarce, c’est enquêter passionnément sur la langue. Dans le détail, la partition de Juste la fin du monde est une matière première pour celui qui l’interprète. Le langage comme la pensée se précisent à mesure que la journée avance, il faut tout dire. Tout de suite. Il est question d’acharnement pour se faire comprendre.

C’est la deuxième version de cette mise en scène que nous présentons au Théâtre Antibéa avec le même groupe d’acteurs. Afin de traiter sans fioritures des scènes et des rapports entre les personnages, je décide de m’attacher au corps dans un espace plus sobre et plus libre. Les mots comme guide. Le corps comme la continuité de la pensée.

Juste la fin du monde nous raconte que la vie continue après le champ de bataille. Une fois le combat livré, c’est le temps de l’arrangement. Cette pièce tisse le fil des rancunes et des peurs, des moments rares où elles se brisent. Ces instants, comme jamais, qui nous gardent tremblant jusqu’au bout et nous relient profondément à la vie.

Julien Gaspar-Oliveri

© Editions les Solitaires Intempestifs